Vendre des antiquités : une affaire rentable ?

Meubles, verres et cristaux, poteries, porcelaines et peintures de plus de cent ans ou encore objets des années 30 d’un célèbre designer reçus d’une succession ou oubliés au grenier ? S’ils ne vous servent plus, faites-en une affaire juteuse ! Oui, mais où et combien cela rapporte-t-il ? Voici 6 endroits qui peuvent faire gagner une belle somme avec des antiquités.

 Sur internet: la meilleure option ?

Vendre sans bouger de chez soi via les plateformes de vente rapporte sans conteste. Les estimations de prix sont gratuites, bien que les frais soient élevés. Vous percevrez de l’argent immédiatement sur votre compte bancaire après la vente. Créez une boutique sur des plateformes comme Shopify, sur des places de marché comme Amazon ou Ebay, ou sur des sites web spécialisés comme Etsy et Bonanza. Réalisez un bénéfice à 100% sans vous occuper du transport. Bémols : vous devrez préparer les objets pour tenter les acheteurs, stocker chez vous et patienter longuement pour trouver un acheteur.

Le brocanteur : tout et comptant ?

Un brocanteur achète de tout : antiquités anachroniques, modernes (en bon ou mauvais état), il est passionné de commerce. Payement immédiat, bénéfice autour de 40%, aucun travail de préparation, frais de stockage et de transport en moins, le brocanteur semble être une bonne idée. Inconvénients : un prix très en-dessous de la valeur de l’objet. Il prend parfois une commission de plus de 50% sur des objets qu’il revend 20 fois plus cher sur des sites internet. Egalement, il proposera beaucoup moins que l’antiquaire, même connaissant la valeur réelle des antiquités que vous vendez.

L’antiquaire : authentique et juste ?

L’antiquaire est sélectif dans ses achats : ancienneté, valeur artistique ou historique. Passionné de l’histoire de l’art, il a l’œil pour dénicher des objets authentiques. De plus, il est en mesure de mettre un prix sur une antiquité et vous l’acheter directement. Un antiquaire paye généralement comptant et propose un prix élevé, car il a déjà un acheteur potentiel.  Il peut aussi réaliser une expertise et vous fournir un certificat d’authenticité. Préférez un antiquaire membre du Syndicat National des Antiquaires (SNA) : il travaille dans les règles de l’art et vous obtiendrez un prix honnête. Les atouts : bénéfice s’élevant à 75%, pas de travaux de préparation nécessaire, frais de stockage en moins et  frais de transport négociable.

La vente aux enchères : peu sure ?

Adressez-vous au commissaire-priseur payé au pourcentage, selon le prix d’adjudication. Il se chargera de la vente (possibilité de surenchère), mais sans promesse de vente. Parfois, il faut compter jusqu’à deux mois avant d’être vendu et vous ne toucherez l’argent qu’un mois après la vente. Il se peut même que l’objet se vende à prix bradé. Vous réaliserez un bénéfice de 25 à 90%, sans travail de préparation au préalable et votre objet sera stocké à l’entrepôt de l’étude, mais il faut compter les frais de transport (entre 40 et 50% entre l’acheteur et le vendeur). Un conseil, choisissez des salles de ventes à succès.

Le dépôt-vente : direct, mais sans plus ?

Spécialisé dans les ventes de biens d’occasion, il met en relation les acheteurs et vendeurs particuliers en magasin. Il achète au comptant, mais le paiement se fait après la vente de l’objet. Une boutique de dépôt-vente perçoit une commission de 50% et plus sur le prix de vente. Faites un bénéfice de 20%, sans travaux de préparation ni de frais d’intermédiaire et un stockage au dépôt-vente. Par contre, il faudra organiser le transport.

Le vide-grenier : bénéfique et immédiat ?

Vendez par vous-même objets et meubles et réalisez des bénéfices jusqu’à 60%, vente et payement immédiats en sus.

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